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La nuit est sombre et silencieuse. Pour une raison que vous ignorez, quelque chose vous empêche de dormir. Une petite voix, mystérieuse, enjoleuse, vous attire vers la porte de votre salle commune, dans les profondeurs du château endormi.
Personne sur votre chemin, pas la moindre évidence d'un préfet dans les parages. Vous évoluez dans le silence des couloirs, croisant armures et tableaux assoupis, sans que la lumière de votre baguette ne leur fasse bouger l'ombre d'un cil ou d'un heaume...
Quelques minutes disparaissent alors que vous suivez cette petite voix intérieure. Et alors que vous tournez dans un corridor, vous découvrez une petite porte toute simple. Une porte que vous n'aviez jamais remarqué auparavant. Elle est ouverte, et une lumière chaude et acceuillante vous encourage à traverser son huis.
<div class="image"><img src="./images/room.jpg" /></div>
Vous vous retrouvez dans une étrange salle, toute en angles et en hautes fenêtres. Autour de vous, des visages, des sorciers immobiles. Partout, à perte de vue, des tableaux, encore des tableaux, tous représentant une pléthore d'anciens sorciers célèbres.
Certains semblent [[étrangement animés|tableaux]]
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<<set $andreSuccess to false>>Volume: <<volume>>Plusieurs tableaux sont en grande discussion. Ils s'interrompent et vous regardent en silence alors que vous approchez.
<div class="container">
<a class="tableau portrait tabclick" data-passage="Miranda">
<img src="./images/Goshawk.jpg" />
Miranda Goshawk
</a>
<a class="tableau portrait tabclick" data-passage="Gethsemane">
<img src="./images/Gethsemane.jpg" />
Gethsemane Prickle
</a>
<a class="tableau portrait tabclick" data-passage="Beaumont">
<img src="./images/beaumont-story/beaumont.jpeg" />
Beaumont Marjoribanks
</a>
<a class="tableau portrait tabclick" data-passage="Dioscoride">
<img src="./images/dioscoride.gif" />
Dioscoride
</a>
<<if $andreSuccess is false>>
<a class="tableau portrait tabclick" data-passage="André">
<img src="./images/andre-story/andre_sad.jpg" />
André Dupont
</a>
<<else>>
<a class="tableau portrait tabclick" data-passage="André">
<img src="./images/andre-story/andre_happy.gif" />
André Dupont
</a>
<</if>>
<a class="tableau portrait tabclick" data-passage="Magnus">
<img src="./images/magnus.webp" />
Magnus Jarvinen
</a>
<a class="tableau portrait tabclick" data-passage="Jeremy">
<img src="./images/jeremy.gif" />
Jérémy Garnet
</a>
<a class="tableau portrait tabclick" data-passage="Quac">
<img src="./images/quac-story/quac.gif" />
Quac Marinus
</a>
</div>
<div class="container">
<div class="tableau portrait">
<img src="./images/Goshawk.jpg" />
Miranda Goshawk
</div>
</div>
<div class="plaque">Miranda Goshawk (né. 1921) est une auteure célébre spécialisée dans l'écriture de grimoires de sortilèges, notamment le "Compendium de sortilèges communs pour sorciers ordinaires" qui fait partie des manuels officiels de Poudlard. Botaniste réputée, elle a également écrit un compendium figurant aussi parmi les manuels scolaires. Elle est enfin connue comme l'auteure du troisième volet de la saga "Chouette alors !" </div>
<a class="bouton" data-passage="tableaux">Revenir aux tableaux</a><div class="container">
<div class="tableau portrait">
<img src="./images/Gethsemane.jpg" />
Gethsemane Prickle
</div>
</div>
<div class="plaque">Gethsemane Prickle est une sorcière britannique spécialisée en Botanique et Potions qui, dans le cadre de son travail au Ministère de la Magie britannique, devint Cheffe du département de Régulation et contrôle des créatures magiques. Gethsemane Prickle réussit à vivre jusqu'à presque 61 ans.</div>
<a class="bouton" data-passage="tableaux">Revenir aux tableaux</a><<if $andreSuccess is false>>
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/andre_sad.jpg" />
André Dupont
</div>
</div>
<div class="comment">Le tableau d'André est triste et sombre. Le personnage vous regarde avec une grimace de tristesse. Il est étrangement immobile. C'est un tableau magique, qui devrait être animé mais quelque chose ne va pas.</div>
<a class="bouton centrer" data-passage="andre-story">Toucher le tableau</a>
<div class="plaque">André Dupont (1742-1817), sorcier français, est le premier collectionneur de Roses que l'on connaisse. A partir de 1785, il se prend de passion pour ce Beau genre, se démène, pour avoir un jardin où produire ses Roses et les observer, à Paris, principalement dans le quartier du palais du Luxembourg.
Il n'est pas horticulteur et se plonge donc dans les livres que lui prête le Muséum national d'Histoire naturelle, rencontre les botanistes, les jardiniers, les pépiniéristes.
Coté moldu, il devient ainsi un très bon connaisseur des Roses de son époque et travaille auprés de l'impératrice Joséphine de Beauharnais (divorcée Bonaparte) dans son magnifique domaine de Malmaison, connu pour ses magnifiques jardins de roses dans toute l'Europe.
Coté sorcier, sa monographie "La qualité des Roses" est un précis de botanique sorcière prisé des connaisseurs. Se trouvent à l'intérieur d'impressionnantes descriptions sur les méthodes d'hybridations des roses utilisées de nos jours dans les filtres d'amour et des sorts forts utiles pour aider à la propagation des massifs de fleurs, notamment le charme du Jardinier (et sa version spécifique aux rosiers).</div>
<<else>>
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/andre_happy.gif" />
<span class="emphase">André Dupont</span>
</div>
</div>
<div class="comment"><span class="emphase">Tableau réparé !</span> André vous regarde avec le sourire. Dans sa main, une rose qu'il a certainement évoqué de son sortilège signature. Le tableau a repris sa vie et lorsque vous passez à côté, vous êtes certain d'entendre un murmure : "Merci !"</div>
<a class="bouton centrer" data-passage="andre-story">Toucher le tableau</a>
<div class="plaque">André Dupont (1742-1817), sorcier français, est le premier collectionneur de Roses que l'on connaisse. A partir de 1785, il se prend de passion pour ce Beau genre, se démène, pour avoir un jardin où produire ses Roses et les observer, à Paris, principalement dans le quartier du palais du Luxembourg.
Il n'est pas horticulteur et se plonge donc dans les livres que lui prête le Muséum national d'Histoire naturelle, rencontre les botanistes, les jardiniers, les pépiniéristes.
Côté moldu, il devient ainsi un très bon connaisseur des Roses de son époque et travaille auprès de l'impératrice Joséphine de Beauharnais (divorcée Bonaparte) dans son magnifique domaine de Malmaison, connu pour ses magnifiques jardins de roses dans toute l'Europe.
Côté sorcier, sa monographie "La qualité des Roses" est un précis de botanique sorcière prisé des connaisseurs. Se trouvent à l'intérieur d'impressionnantes descriptions sur les méthodes d'hybridation des roses utilisées de nos jours dans les philtres d'amour et des sorts fort utiles pour aider à la propagation des massifs de fleurs, notamment le charme du Jardinier (et sa version spécifique aux rosiers) <span class="emphase">ainsi que son chef d'oeuvre : Le charme du Bouquet</span>.</div>
<</if>>
<a class="bouton" data-passage="tableaux">Revenir aux tableaux</a><<masteraudio stop>><<audio "andre_bgm" volume 0.20 play loop>>
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<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/intro.jpg" />
</div>
</div>La toux me réveille à nouveau. Roulante, chargée, triste rappel de ma fin inexorable... A chaque jour, elle me rappelle que je n'ai plus beaucoup de temps.
Autour de moi, ma chambre, mon appartement. De la fenêtre extérieure, je peux voir les rayons de l'été tomber sur mon petit jardinet. Quelques roses frolent la vitre, bruissant doucement dans le vent matinal... Mes chéries...
Je reléve ma carcasse, eructant derechef. Le médecin m'a donné quelques semaines, peut être moins... Je suis si proche pourtant... Si proche de faire de mon rêve, une réalité...
Mes pieds trouvent mes chaussures et tel le vieillard que je suis, j'attrape ma canne pour me lever. Il fait si beau aujourd'hui, et l'air frais fait du bien à mes bronches ravagées... Les conditions sont parfaites pour mon dernier essai... Car je ne sais pas si demain j'aurais encore la force de tenir ma baguette...
Mes ablutions sont rapides, mon petit déjeuner inexistant. Mon elfe m'habille en vitesse et m'enjoint de faire attention. Je saisis mon carnet de notes, en feuillette les pages jaunissantes. Mes derniers échecs sont insoutenables à lire. Il me manque quelque chose...
Ce n'est pourtant pas compliqué. Un simple sort, basique vraiment. Une conjuration. Cela fait trois ans que je travaille dessus, trois ans depuis que j'ai légué mes chéries à ce scélérat de Hardy... Trois ans que j'ai perdu l'inspiration...
Je pars d'un pas vivifié par l'indignation, [[en direction des Jardins du Luxembourg|andre-jardin]].<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/jardin.jpg" />
</div>
</div>Les Jardins du Luxembourg... Si bel endroit. Si majestueux. Si magnifique écrin pour mes chéries. Leur seule vue, le seul toucher de leur habillage, la seule effluve de leur senteur suffit à me ragaillardir...
Mon médecin m'interdit de profiter de mes chéries... Selon lui, un rhume des foins pourrait empirer la maladie... Quel charlatan. Comment d'aussi belles, d'aussi pures créations pourraient faire le moindre mal ? Je suis envahi de la plus belle des inspirations en leur présence. Seulement dans un endroit pareil arriverais-je à trouver les composantes nécessaires à mon dernier chef d'oeuvre.
Mes pas m'amènent sur des chemins connus, ouverts, publics. Je connais plusieurs endroits dignes de m'aider dans ma quête.
- [[Le buffet de la Pépinière|andre-rucher]] et ses ruches pleines d'activitées.
- [[Le jardin à l'anglaise|andre-anglais]] et ses magnifiques fourrés.
- [[Le jardin à la française|andre-francais]] et ses incroyables parterres.
Mais un endroit m'est interdits d'accés. Là où sont entretenues mes plus belles chéries :[[Les serres du jardin|andre-serre]].
<<set $andreVisit1 to true>>
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/rucher.jpg" />
</div>
</div>Le rucher du Luxembourg est une fascinante vision. Juste à côté du buffet de la Pépinière, ravissant endroit, ce rucher au milieu de la capitale permet aux enfants de découvrir le magnifique ballet des abeilles, relativement inoffensives dans un si grand espace.
Je m'installe sur une table en terrasse, en direction du rucher. Sur ma table, le serveur m'amène de quoi manger et un verre de vin, ainsi que deux magnifiques roses "Scepter Isle", ravissantes anglaises, double en forme de coupe et si belles dans leur couleur rose nacrée. Leur fragrance accompagne ma collation.
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/troquet.jpg" />
</div>
</div>Deux abeilles viennent fureter autour de ma table. Je les observe étudier le vin et sa fragrance sucrée, tournant autour, interrogative, avant de se concentrer sur la fleur. La mort pousse mes chéries dans leur retranchement, usant de leurs dernières forces pour attirer ces insectes cupidon, rendant leur pollen d'autant plus puissant.
Mes camarades de repas semblent ravies de l'aubaine et je les vois dialoguer et se séparer la tâche sur chacune des deux fleurs, leur danse est lente et assidue et je ne peux m'empêcher de noter leurs <span class="emphase">grands mouvements circulaires</span> autour de chaque fleurs, comme si elles les nommaient...
<<if $andrePlanning is false>>
Nous terminons cette collation en même temps, et nous quittons bons amis... Je retourne à mon [[exploration du jardin|andre-jardin]].
<<else>>
<<if $andreDistractionRuche is false>>
Alors que je termine ma collation, je remarque que les ruches ont été ouvertes afin de permettre la propagation des reines vers de nouvelles ruches. C'est toujours un moment relativement important pour le rucher car les reines sont un mets de choix pour les nombreux oiseaux du parc. Un nombre conséquent d'oiseaux se retrouvent d'ailleurs en embuscade dans les arbres alentours à l'affut d'une occasion.
Afin de protéger les ruches, plusieurs jardiniers ont été réquisitionnés. Ceux ci tiennent les oiseaux à distance par le biais de longs balais garnis de bande de tissus brillantes. Hum... [[Un Oppugno bien placé|andre-distraction-ruche]] pourrait rendre la situation bien plus chaotique... Ou je peux simplement [[revenir a ma balade|andre-jardin]].
<<else>>
Les oiseaux invoqués ont fait leur travail, et excité tout les oiseaux aux alentours des ruches. Des jardiniers accourent depuis l'Orangerie pour venir en aide à leurs camarades complétement dépassés par les raids incessants de ces persistants volatiles. Je n'ai plus rien à faire ici et retourne à mon [[exploration du jardin|andre-jardin]].
<</if>>
<</if>>
<<set $andreVisit2 to true>>
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/anglais.jpg" />
</div>
</div>
Qui ne peut apprécier l'ode à la nature d'un jardin à l'anglaise n'est pas vraiment humain. Nous pouvons médire autant que nous voulons sur nos voisins d'outre-manche mais leur capacité à nous faire oublier la dure symétrie de nos villes dans leurs aménagements naturels est, fort à propos, hors de ce monde...
Mon coeur sorcier tressaute d'aise dans ces allées toute en courbes et en verdures et ces massifs au chaos subtilement construit. Je retrouve tellement de mes chéries, dans leur désordre savamment aménagé que je ne peux m'empêcher de siffler l'une des rares chansons populaires que je connais de la grande Albion.
Au détour d'un chemin, je tombe sur une poignée de jardiniers, en train de sculpter une suite d'arches, sous les ordres d'un contremaitre. Je m'approche discrétement, afin de ne pas les déranger. Leur compétence est remarquable, et je les vois bouger sans briser les énormes massifs, permettant aux rosiers de s'étendre dans plusieurs directions.
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/arche.jpg" />
</div>
</div>
Tout naturellement, mon carnet est dans mes mains, alors que je croque le travail particulièrement focalisé de ces gentilhommes. Leur façon de <span class="emphase">tresser chaque branche du rosier</span> pour lui donner de la consistance me parait extrêmement intéressant.
<<if $andrePlanning is false>>
Je passe encore quelques dizaines de minutes à parcourir ces arches, avant de retourner à mon [[exploration du jardin|andre-jardin]].
<<else>>
<<if $andreDistractionAnglais is false>>
Alors que je me balade à travers les massifs, je découvre une arche plus fournie que les autres, Juste à côté de la grille du parc... Hum... [[Si ce massif proliférait|andre-distraction-anglais]] cela pourrait rendre urgent l'intervention de jardiniers... Ou je peux simplement [[revenir a mon exploration|andre-jardin]].
<<else>>
Une petite horde de jardiniers tentent de séparer les branches du rosier de la grille extérieure aux parcs, sous les ordres paniqués du contremaitre. Je n'ai plus rien à faire ici et retourne à mon [[exploration du jardin|andre-jardin]].
<</if>>
<</if>><<set $andreVisit3 to true>>
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/francais.jpg" />
</div>
</div>
Marcher dans les jardins français est comme une grande réalisation. Ces longues et parfaites lignes, ces tracés droits, géométriques, précis, concrets forment un choeur chantant les louanges de l'action de l'Homme sur la Nature. La poésie est dans l'accomplissement, dans le plaisir concret de la fabrication, dans l'incroyable aventure de l'homme à travers les âges, poussant toujours plus les limites de nos croyances, de notre compréhension.
Mes chéries se présentent ainsi aux visiteurs, ordonnées dans leur massif arrangé, documentées par leurs petits panneaux à l'intention des visiteurs. Je suis le chemin de l'apprentissage, leurs petits noms vernaculaires ayant chacun une petite place dans mon coeur. Je les récite, comme si j'étais jeune botaniste, recevant avec bonheur la validation de ces stèles silencieuses.
L'approche ludique et éducative de cette partie du jardin me rappellent mes autopsies amateures. Une grande part de la compréhension d'une plante est l'observation précise de son fonctionnement et je connais mes chéries comme personne, de l'extérieur ou de l'intérieur.
Et alors que mon carnet s'est sorti de ma poche et que je commence à croquer sans y penser la beauté d'une Gloire de Dijon, je me rends compte que pour la dessiner proprement, je commence, intuitivement par <span class="emphase">dessiner son coeur</span>. Je ne l'avais jamais remarqué auparavant...
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/dijon.jpg" />
</div>
</div>
<<if $andrePlanning is false>>
Intrigué, je continue quelques croquis avant de commencer à souffrir du soleil, omniprésent dans cette partie du parc. Mon carnet de nouveau dans ma poche, je décide de continuer mon chemin, dans les [[profondeurs du jardin|andre-jardin]].
<<else>>
<<if $andreDistractionFrancais is false>>
Au milieu de mon chemin, je tombe sur une équipe de jardinier en train de nettoyer les allées. Ceux ci ramassent méticuleusement les branches tombées et les ont rassemblés en une importante pile de déchets, non loin d'un club de lecture de demoiselles de haute société, en pleine session de travail. Hum... [[Si des souris sortaient de ce tas de branchages|andre-distraction-francais]] cela risquerait de causer un beau vacarme... Ou je peux simplement [[revenir a mon exploration|andre-jardin]].
<<else>>
Aux cris des jeunes dames, montées sur leurs chaises pour échapper à cette soudaine armée de rongeurs, des jardiniers accourent, munis d'armes de dératisations massives... Mon travail ici est terminé, je retourne à mon [[exploration du jardin|andre-jardin]].
<</if>>
<</if>><<set $andrePlanning to true>>
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/orangerie.jpg" />
</div>
</div>
J'arrive au niveau de l'Orangerie, grand batiment protégeant les serres de l'oeil curieux des visiteurs. Derrière ces grandes verrières, la magie des jardins est crée. Ironique pour le passionné que je suis. Mes propres créations sont derrières ces murs. Ma magie est dans ces serres. Mais je ne peux que les regarder depuis l'extérieur... Car bien que j'en ai eu l'autorisation fut une époque, celle ci m'a été enlevée par un crétin ignorant.
<<if $andreDistractionRuche is true && $andreDistractionAnglais is true && $andreDistractionFrancais is true>>
Je trouve l'Orangerie déserte. Les clameurs dans le parc m'indiquent que tout les jardiniers du bâtiment sont occupés à résoudre le chaos que j'ai provoqué. Cela me laisse de précieuses minutes pour retrouver mes chéries, entreposées dans le batiment.
La voie est libre, je peux enfin [[rentrer dans les serres|andre-interieur-serre]].
<<else>>
Ma canne bats le long de ma savate, alors que je vois ce jeune imbécile perrorer avec les jardiniers à l'entrée de l'Orangerie. Julien-Alexandre Hardy, nouveau jardinier en chef, traître aux botanistes !.. Depuis qu'il a eu vent de l'incroyable collection que j'ai cédé aux jardins, alors qu'il était tout jeune premier garçon jardinier, il n'a plus eu qu'une ambition. La faire sienne... Et sa première action en tant que nouveau jardinier en chef, fut d'interdire l'accés à leur si encombrant ex-propriétaire.
Mon irritation déclenche une salve de toux rauque dans ma vieille carcasse. Il faut que je me calme... Aujourd'hui est un jour important pour moi et je ne peux laisser ce freluquet se mettre entre moi et mon chef d'oeuvre...
<<if $andreDistractionRuche is true || $andreDistractionAnglais is true || $andreDistractionFrancais is true>>
Mes actions ont eu de l'effet, mais pas encore suffisamment. Le jardinier en chef est toujours en train de discuter avec ses lieutenants. Peut être que d'autres diversions...
<<else>>
Je dois trouver un moyen d'entrer dans le batiment. Mon vieux corps malade m'interdit la moindre acrobatie... Mais peut être qu'une diversion...
<</if>>
Peut être que [[continuer mon exploration du jardin|andre-jardin]] me donnera une idée.
<</if>><<set $andreDistractionRuche to true>>
Me levant de ma chaise, je me dirige vers un petit chemin de traverse, atennant au rucher. Mes yeux fouillent le feuillage à la recherche d'un groupe d'oiseaux affamés.
Rapidement, je tombe sur toute une volée de rouges-gorges, en ordre de batailles. L'excitation est visible chez ces petites animaux alors qu'ils guettent dans la direction des ruches l'envolée de la nuée d'abeilles reproductrices. Mais les grands balais des jardiniers les tiennent à l'écart, piegés sur les hautes branches de l'arbre.
Je me positionne hors de portée, vérifiant que personne ne regarde dans ma direction. Ma baguette sors, discréte, de ma veste, et se pointe naturellement vers les volatiles...
<span class="emphase">"Oppugno..."</span>, le sort, murmuré, englobe la volée, et les oiseaux enchantés retrouvent courage. Un a un je les vois plonger vers les ruches, vers les jardiniers. Ces vifs petits volatiles traversent les défenses, frolent les oreilles des humains, leurs piaillent au visage, dans une trés mignonne bien que surprenante attaque.
Mais les autres oiseaux, spectateurs de l'action, croient au début de la curée, quelques secondes après l'attaque des rouge-gorges, les voici accompagnés d'une volée de martinets, puis les corbeaux se joignent à la curée. En moins d'une minute, les jardiniers se retrouvent saturés d'oiseaux dans tout les sens. Ils forment un cercle de protection au milieu des ruches, paniqués.
Deux d'entre eux lachent leurs balais, et courent en direction de l'Orangerie, certainement pour aller quérir des renforts... Cela devrait les tenir occuper un moment.
En fredonnant, je [[retourne aux jardins|andre-jardin]].<<set $andreDistractionAnglais to true>>
Mes yeux vont et viennent, alors que je m'approche du massif attenant à la grille. Je ne croise que peu de monde alors que je marche sur l'herbe, et m'en approche. Un dernier regard pour vérifier l'absence de témoin et je sors subrepticement ma baguette...
<span class="emphase">"Herbivicus..."</span>, murmure-je en direction du massif.
Immédiatement, j'entends le bruit du roncier qui se contracte. Je m'éloigne rapidement, le bruit de craquement et de glissement derrière moi m'indiquant sans détours la réussite de mon opération. A distance raisonnable, j'observe mon oeuvre.
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/massif.jpg" />
</div>
</div>
Le massif de roses a totalement ensevelis la belle grille de fer forgée qui délimite le parc. Dans la rue, les premières clameurs de surprises se font entendre. Je ris sous cape de mon oeuvre et m'installe sur une chaise, attentif. Il ne faut qu'une petite minute avant que le premier jardinier ne remarque la clameur et pousse un cri de surprise. Tout s'enchaine très vite ensuite. Les jardiniers accourent, constatent le problème, appellent le contremaitre. Celui ci arrive à son tour, ouvrant la bouche comme si la machoire lui en tombait. Mais en bon artisan, ses ordres sont rapides, et determinés.
Je vois, plus que j'entends les ordres qu'il aboie à deux apprentis, qui s'empressent de courir en direction de l'Orangerie. Certainement pour appeler des renforts.
Je me lève, satisfait. Cette diversion devrait tenir un moment. Je reprends donc mon [[exploration des jardins|andre-jardin]].<<set $andreDistractionFrancais to true>>
C'est un sort que j'ai toujours voulu essayer, aussi je m'installe sur une chaise proche du tas de branchages pour profiter du spectacle. Ma baguette bien camouflée par le pan de mon veston, j'attends mon heure, le moment où personne ne fera attention.
Celui ci arrive rapidement, car nos vaillants jardiniers tentent d'impressionner ces jeunes demoiselles de bonne famille de leur physique ouvrier. Celles ci, hors de la rigueur de leurs gouvernantes, répondent positivement avec forces regards et quolibets. L'attention de chaque partie détournée, ma baguette s'agite en direction du tas.
"Snufflifors... Snufflifors...", les sorts s'enchainent avec vitesse, faisant bruisser le tas de bois. J'intime à mes nouvelles alliées d'attendre une petite minute, avant de foncer vers nos jouvenceaux et jouvencelles... Puis je m'installe, et attends tranquillement.
La premier petit museau sors de sous le tas, furetant, inquisiteur. Il est rapidement suivi d'un second, d'un quatrième, d'un vingtiéme. Puis d'un coup d'un seul, tout ces rongeurs artificiels partent en direction de ces jeunes gens.
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/mice.jpg" />
</div>
</div>
Il ne faut qu'une petite seconde pour que la plus vive des jouvencelle n'aperçoive l'assaut. Et son cri strident réveille tout le monde. Immédiatement, nos jeunes dames soulevent leurs jupes et montent sur leurs chaises, hurlant et criant en direction des jardiniers de les sauver de l'ennemi. Ceux-ci, abassourdis, tentent avec peu de compétence d'attraper ces furtifs bolides sur la pelouse.
Devant le chaos subit de la situation, et l'incroyable commotion que celle ci crée, un jardinier plus futé que les autres pars en courant en direction de l'Orangerie. Nul doute qu'il pars chercher du renfort.
Satisfait de mon travail, je [[retourne aux jardins|andre-jardin]], et à mon exploration.<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/glasshouse.jpg" />
</div>
</div>
Quelque chose frappe mes sens alors que j'entre dans la serre où est entreposée ma collection. Une intuition, terrible, subite, catastrophique. Mon souffle s'affole, les claquements de ma canne sur le pavé s'accélèrent. Oh non... Non non non... Il n'a pas osé !
La porte ouverte claque bruyamment dans la nurserie, l'espace sacré où mes chéries peuvent se développer dans les meilleures conditions. J'éructe d'une toux grasse, me tenant la poitrine, alors que devant mes yeux se dévoilent un spectacle de pure dévastation...
<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/andre-story/orchidae.jpg" />
</div>
</div>
<span class="emphase">Des Orchidées ! Des Orchidées partout !</span> Où sont mes chéries, mes aimées, mes Roses ! Mes poumons s'emballent alors que je tente de trouver, de comprendre ce qu'il s'est passé. Près de 30 années de travail, de patience infinie, pour monter l'une des plus belles collections d'Europe ! La seule ! La plus complète compréhension de cette fleur divine !
Je sens l'oxygène me manquer, me rattrape à l'un des piliers de la serre. L'ordure, l'infame. Julien-Alexandre Hardy, tu as tué mon enfant... Mon coeur se brise dans une terrible douleur alors que mes jambes vacillent sous mon poids, mes yeux s'embuent de lourdes larmes... Que me reste-t-il ?.. Toute ma vie passée... Envolée... Plus aucune preuve de mon existence...
[[J'entends des pas derrière moi|andre-confrontation]], une main se pose sur mon épaule."Monsieur, vous n'avez rien à faire là."
Je hurle ! Je tente dans un dernier soubresaut meurtrier de me jeter sur mon agresseur ! Je n'arrive qu'à trébucher, faible vieillard malade que je suis devenu, tombant dans les bras de l'inconnu.
"Monsieur Dupont !?"
Je reconnais cette voix. Je tente désespérément de me séparer de son emprise mais mes pieds glissent sous mon corps, l'oxygène me manque...
"Attendez. Attendez. Asseyez vous sur cette chaise..."
Il me pousse ! Je tombe sur une dure surface de métal... Ma vision s'assombrit alors que je tousse derechef. Il s'est déjà écarté, un mouchoir sur la figure. Je tousse et tousse encore, avant que l'air ne revienne d'un coup dans mes poumons. Le gémissement que je pousse est celui d'une bête aux abois mais je suis vivant... Je suis de nouveau vivant...
Alors que je reprends progressivement mes sens, je le vois intimer aux jardiniers de se reculer, alors que lui même noue son mouchoir autour de sa figure... Pathétique... Je connais ton visage, freluquet... Mon oeil noir et alerte lui indique que je suis de nouveau conscient.
"Monsieur Dupont... Vous savez que vous n'avez pas le droit de vous infiltrer dans les serres du Luxembourg..."
"Meurtrier !..", je tousse de nouveau.
"Monsieur Dupont !", il crie, et je ne peux pas répondre : "Vous êtes malade ! De la tuberculose, j'ajoute ! Vous êtes un danger pour tous dans ce bâtiment !"
Je suis trop obnubilé par ce que j'ai découvert pour l'écouter. Ma toux s'est calmée. Le hurlement que je pousse est plein de rage et de tristesse :
"Vous les avez tuées ! Vous les avez toutes tuées !.."
"De quoi parlez vous..."
"Mes roses ! Mes chéries ! Mes plus beaux enfants..."
Le silence se fait dans la serre alors que je sanglotte, ma main tremblante, tentant de garder ma canne droite sur le sol. Il ne dit rien l'infâme... Alors que je le vois regarder en coin les jardiniers à la porte de la nurserie. Il soupire... Si j'en avais la force, je le tuerais de ma canne.
"Je n'ai tué aucune roses, monsieur Dupont. Et très certainement pas de votre si unique collection..."
"Menteur !", hurles-je de désespoir, "Où sont elles alors ? Qu'en as tu fait, misérable !"
"Elles sont dans la Roseraie, monsieur Dupont !", il me coupe, excédé : "J'allais vous envoyer une missive dans les jours qui viennent !"
Je tousse encore, il continue.
"Nous avons reçu l'autorisation du sénat pour créer un nouveau jardin, proche du Muséum... Un jardin tout spécialement dédié à votre collection, ainsi que les autres roses du jardin... Vos roses sont en sécurité avec moi... Je vous l'ai dit plusieurs fois..."
Mes yeux viennent dans les siens, perçants, dubitatif. Mais je ne suis acceuilli que par des orbites humides de tension.
"Je suis votre plus grand fan, monsieur Dupont !.. C'est votre travail au palais Malmaison qui m'a donné l'envie d'être jardinier pour l'empereur ! Cela me pique au coeur que vous ne l'ayez pas compris."
Je me tais. Pour la première fois, je me tais. Mon vieux cerveau a du mal à comprendre l'information... Pourtant je me rappelle. Lorsque je suis passé par mon entrée habituelle, toute une zone des jardins était en travaux. Je n'ai pas lu le panneau d'indication... Ma main tremble sur ma canne, auparavant de rage, maintenant de honte... Je me fais trop vieux pour ce monde...
Monsieur Hardy semble voir que je me suis calmer... Il s'approche de moi doucement.
"Monsieur Dupont... Prenez mon bras, vous avez besoin de sortir de l'air confiné de la serre... Et je voudrais vous montrer quelque chose."
J'accepte son aide. Difficilement, je sors de la serre en sa compagnie, alors que les jardiniers se reculent pour nous laisser passer. Autant que je peux, je tente de retenir ma toux pour ne pas déranger... Cette dernière minute m'a rendu plus qu'évident ma propre vulnérabilité. Monsieur Hardy m'accompagne jusqu'à une grande table sous un avant toit, des plans sont sur la table. Il me fait asseoir sur une chaise, devant ceux ci.
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"Trois jardins, monsieur Dupont... Trois immenses jardins spécialement pour vos créations... Pas seulement les votre d'ailleurs. D'excellents personnels me raménent de nouvelles roses toutes les semaines de l'Europe entière et même au delà..."
Je n'en crois pas mes yeux, les dimensions sont exceptionnelles pour un jardin de rose. Plus grands que le domaine de Malmaison... Nos regards se croisent, ses yeux sont toujours humide d'émotion.
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"La première roseraie d'Europe, monsieur Dupont, telle est notre ambition. Digne de durer des siècles et des siècles. Et nous n'aurions jamais pu convaincre le Sénat sans votre exceptionnelle collection..."
Je sens sa main sur mon épaule. Je ne sais plus quoi dire.
"Cela me ferait très plaisir, si vous pouviez couper le ruban, à notre très future inauguration."
Mes yeux s'embuent à nouveau. Plus de rage, plus de désespoir... Mais de reconnaissance. Celle d'un vieillard qui a devant lui la preuve que ses enfants survivrons... Je sanglote doucement...
Monsieur Hardy me laisse quelques temps pour me reprendre, me propose même de visiter le chantier. Mais je refuse poliment. Toutes ces émotions ont eu raison de ma santée... Il me raccompagne personnellement au fiacre que j'ai demandé. Lorsque je rentre à l'intérieur, le conducteur me demande si je souhaite rentrer. Je lui réponds que non... [[J'ai un dernier endroit à visiter|andre-tombeau]]...<<set $andreMO to 0>>
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L'après midi est bien entamé lorsque j'arrive au cimetière de Rueil-Malmaison. Le conducteur m'aide à descendre les marches du fiacre, mais le trajet m'a redonné l'énergie dont j'ai besoin pour ma dernière oeuvre.
Le parc est silencieux, calme, reposant. J'évolue au milieu des marbres, je connais le chemin. Bientôt devant moi je retrouve le tombeau. Ma tendre amie... J'ai toujours pensé que vous me survivriez...
Je pousse les portes du monument au mort. Elle m'acceuille dans toute sa splendeur. Je m'incline, à défaut de pouvoir m'agenouiller.
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Joséphine. Tendre amie. Mes excuses de ne pas vous rendre visite plus souvent. Mon vieux corps malade n'est plus en état pour un tel voyage.
Vous êtes si belle, impératrice, même dans la mort. Je suis certain que vous égayez le ciel de votre joie de vivre et de votre goût éternel pour les belles choses.
Je ne saurais jamais assez vous remercier pour votre emploi. Sans vous, je ne serais pas aujourd'hui un vieillard comblé, assuré de l'avenir de ses enfants, heureux finalement. Sans vous, je n'aurais jamais pu accomplir l'oeuvre de toute ma vie.
Je me rappelle encore de nos conversations, de votre intéret pour ma passion, de votre incroyable soutien dans mes réussites et mes défaites. Peut être vous en rappelez vous ? Vous m'aviez fait un souhait un jour. Oh vous aviez dit que c'était une si futile chose... Mais je n'ai pas oublié... Je viens accomplir votre souhait aujourd'hui. Je viens vous présenter la dernière oeuvre de toute une vie.
Je sors alors ma baguette. L'inspiration est là, je n'ai plus qu'à la suivre. Je suis certain d'avoir tout les éléments dont j'ai besoin.
Je me concentre, ressentant la magie de ce mausolée. Je dois faire attention à ce que je veux créer. Quelque chose qui n'a jamais été fait auparavant.
Sur quelle base, devrais je construire mon sortilège ? la [[conjuration d'Herbivicus|andre-tombeau-2][$andreMO += 1]] me semble le plus prometteur. Mais peut être que l'[[évocation d'Oppugno|andre-tombeau-2]] aura plus de punch ? Ou alors une [[transformation telle Snufflifors|andre-tombeau-2]] me sera plus utile ?Oui, je crois que j'ai une base correcte.
Je dois délivrer une vision désormais. Je dois me rappeler ce que je veux créer. Des roses, bien entendu, mes magnifiques enfants chéris. Pour les matérialiser, je dois commencer par [[la tige|andre-tombeau-3]]... Ou étais ce [[la corolle|andre-tombeau-3]] ? Ou alors [[le coeur|andre-tombeau-3][$andreMO += 1]] ?Je sens l'énergie du sortilége prendre forme. Je dois désormais la guider.
Le meilleur moyen pour que celui ci tienne est de lui offrir une construction propre et assumée. Je suis certain qu'[[enraciner le sort|andre-tombeau-4]] me sera le plus utile. Mais je pourrais peut être [[tresser le sort|andre-tombeau-4][$andreMO += 1]] ? Ou alors l'[[enrouler autour|andre-tombeau-4]] ?Oui, j'ai la vision complète de ce que je cherche à accomplir.
Je dois désormais l'accompagner d'une gestuelle appropriée. Pour un travail de précision comme celui là, j'ai besoin d'une belle forme géométrique, comme [[un triangle équilatéral bien tracé|andre-tombeau-5]]. Cela, ou un petit [[soubresaut de baguette|andre-tombeau-5]], pour mieux faire circuler l'énergie. Ou alors la gestuelle n'est pas si importante, et je peux me contenter d'[[un grand cercle lent et régulier|andre-tombeau-5][$andreMO += 1]].L'énergie s'est accumulée à la pointe de ma baguette. Il ne me reste plus qu'à nommer mon sortilège...
Plusieurs mots me viennent à l'esprit, chacun liés à une émotion particulière que j'éprouve à cet instant. [["Rosarideous !"|andre-tombeau-6]], mes chéries, ma fierté, une ode à leur nom vernaculaire. [["Orchideous !"|andre-tombeau-6][$andreMO += 1]], pour l'extrême respect que j'éprouve envers mes bienfaiteurs. Ou alors [["Plantideous !"|andre-tombeau-6]], car il faut rester pratique et universel.<<if $andreMO is 5>>
<<set $andreSuccess to true>>
Je sens l'énergie circuler en moi, et la canalise. Devant mes vieux yeux, une vision du paradis survient. Une rose apparait, blanche de pétale et jaune de centre. Mes chouchoutes, les roses Dupont qu'aimaient tellement l'impératrice.
Puis des tiges commençent à se tresser entre elle. Une seconde rose apparait. Ma baguette mène la danse, dans un cercle long et régulier. Les fleurs apparaissent, magnifiques, pleines de vies, à la fragrance douce et rassurante, comme mon amie.
La couronne prends forme, dans l'air. Je crée des roses à partir de rien ! Pas de terre, pas d'eau, pas de temps. Des roses apparaissent comme par magie. Encore et encore ! Je ris à plein poumon, libre comme jamais auparavant. La couronne s'agrandit, s'agrandit encore, je tourne et tourne et crée encore !
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<img src="./images/andre-story/wreath.jpg" />
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La magie s'éteint, avec ma baguette. Je suis silencieux. Devant moi, l'oeuvre de ma vie. Des roses ex nihilo, éternelles, magnifiques. Je regarde ma baguette, et je souris. Désormais le monde entier pourra profiter de cette si pure beauté. Je viens de créer un sort humble et plein de respect.
Orchideus... La dernière oeuvre d'un amateur de roses fatiguées...
[[(Sortir du tableau)|André]]
<<else>>
Je sens l'énergie circuler en moi, et la canalise. Mais devant mes vieux yeux fatigués, seulement une pluie d'étincelle se produit, alors que mon sort échoue lamentablement.
Une profonde lassitude m'envahit, alors que je frissonne dans un courant d'air imaginaire. Je suis peut être trop vieux, malheureusement. Peut être que ma dernière oeuvre ne sera pas sorcière, mais moldue.
Je regarde la statue de ma tendre amie, priant avec ce sourire si familier. Ais je en moi la force pour [[un nouvel essai|andre-tombeau]] ? Ou devrais je écouter mes os transis et simplement partir, sans me retourner...
[[(Sortir du tableau)|André]]
<</if>>
[[Retourner aux tableaux|tableaux]]<div class="container">
<div class="tableau portrait">
<img src="./images/beaumont-story/beaumont.jpeg" />
Beaumont Marjoribanks
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<div class="plaque">Beaumont est né en 1742 dans une petite bourgade non loin de Londres, son père étant botaniste et sa mère travaillant auprès des animaux magiques, il est tout de suite attiré par la nature. C’est pour cela que dès son entrée à Poudlard, la botanique devient sa matière de prédilection et ne la lâche pas d’un œil. Il continue ses études dans la botanique.
Il décide ensuite après 3 ans d’études de se lancer dans la construction d’une serre chez soi et de découvrir de nouvelles plantes et d’étudier celles déjà découvertes. Beaumont sera d’ailleurs connu grâce à la découverte de la Branchiflore avec Elladora Ketteridge.
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[[Ce tableau a une histoire à raconter...|Beaumont-story]]
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<img src="./images/beaumont-story/beaumont.jpeg" />
Beaumont Marjoribanks
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Il y a deux semaines exactement, j’ai contacté Elladora Ketteridge, ma fameuse acolyte qui m’accompagne dans toutes mes péripéties plus folles les unes que les autres. Elle m’avait prévenu, si rien de distrayant ne se passe durant notre périple, elle laisse tomber les découvertes “folles” et “inexistantes”.
Elle pense que mon imagination me fait faire des tours et qu’il est tant de prendre ma retraite… Bon sang… Cela m’a mis un bon coup lorsqu’elle m’a dit ça, je viens de dépasser la quarantaine, pas besoin de me rajouter 20 ans en plus !
Donc d’après mes sources sûres, aussi appelées “légende”, il y aurait une mystérieuse plante qui permettrait de respirer sous l’eau. J’y crois dur comme fer, pas comme Elladora… Elle m’a répliqué que ce ne sont que des légendes racontées par des baroudeurs fous et douteux.
Je me suis donc renseigné sur cette fameuse plante… Elle se trouverait en Mer Méditerranée… Je n’y suis jamais allé, ces découvertes me font découvrir de nombreuses contrées et régions dont j’en ignorais l’existence.
Dans mes rêves, qui cette fois-ci sont vrais, je me vois rentrer à Londres, fier de ma nouvelle découverte. Je pourrais enfin devenir un botaniste de renom qui ne sera pas pris pour un ignorant du métier qui aurait dû devenir apothicaire, assis derrière un comptoir et s’ennuyer en attendant qu’un client vienne les mains vides et qu’il reparte de la même manière, les mains vides…
Nous nous sommes donc donnés rendez-vous à la première lueur de cette journée d’été partant vers notre pays voisin, prêts à enfourcher nos balais… [[Direction, la France !|beaumont-france]]<div class="container">
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<img src="./images/beaumont-story/elladora.jpeg" />
Elladora
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Rien qu’en apercevant Elladora au loin sur la colline, je voyais qu’elle était dépitée. C’est en s'approchant vers elle qu’elle poussa un long soupir en voyant mon accoutrement. Mes bottes en caoutchouc grenouilles étaient déjà démodées ? Mon chapeau de paille était-il si grand qu’il n’allait pas rentrer dans mon sac ? Mais elle ne dit pas un mot et garde un sourire au coin de ses lèvres.
Le trajet fut long mais nous sommes arrivés à bon port en fin de journée. Comme je n’avais rien à faire durant tout ce temps, j’ai repensé à mon premier contact avec les plantes magiques :
<div class="plaque">Je devais avoir 5-6 ans, nous étions dans le jardin familial. Mon père venait enfin d’acquérir une Tentacula vénéneuse. Il m’avait interdit de la toucher comme quoi, je pourrais passer de 5 doigts de main à seulement 4. Lorsqu’il m’avait dit ça, je m’étais ravisé de toucher ses tentacules qui m’avaient l’air intrigantes.
Cependant, mon père voyait bien que freiner mon envie n’allait pas durer très longtemps. Il me donna donc une paire de ciseaux bien plus petite que je ne l’aurai pensé et il prit ma main. Nous devions être à un bon mètre de la souche de la plante et les tentacules à une demie dizaine de centimètres de ma main. Et en un rien de temps, j’entendis un couic devant mes yeux et je tenais dans mon autre main une espèce de petite graine noire assez étrange.</div>
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<img src="./images/beaumont-story/tentacula.jpeg" />
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Maintenant, c’est moi qui tient la main de certains apprentis ou amateurs qui viennent de temps en temps me demander conseil.
Arrivés sur un ponton dans un petit port au bord de la Méditerranée, le vent qui souffle et un soleil orangé sans fin, j’étais prêt à me lancer mes recherches et trouver cette fameuse plante aux mille et un mystères.
Nous venons d'embarquer sur notre navire assez médiocre mais l'homme avec qui nous avons fait affaire avait l'air plutôt heureux. Alors que nous ramions depuis 10 min, je sortis ma baguette magique pour lancer un enchantement sur les rames. Cela permettra de nous préparer avant la plongée marine que j'attendais impatiemment depuis quelques semaines maintenant.
Bien au large maintenant et sûrs que personne ne nous verra faire nos activités assez peu légales, nous commencions à mettre nos meilleures tenues en accord avec cette magnifique eau bleue marine. Soudain un point important me vint en tête : comment allons-nous plonger ?
J'avais deux idées, soit utiliser un sortilège de transfert (voir page 5) pour nous métamorphoser en animal marin mais il y avait le risque d'être le repas du midi du prochain affamé. Ou alors nous utilisions un sortilège de Tête-en-bulle (voir page 6) mais qui me rassure peu…
N'empêche, heureusement que nous sommes en été et non pas en hiver et être obligé de [[poireauter pendant 2 heures sur une pauvre barque !|beaumont-barque]]
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Le sortilège de transfert me paraissait plus efficace et Elladora sera très impressionnée par mes talents je réussi. Mais elle avait sûrement dû remarquer mes gestes assez fébriles lorsque je sortis ma baguette de mon sac où même la réserve d'un niveleur est mieux rangée.
J'hésitais en quoi me transformer, un animal effrayant qui ferait fuir chaque petit poisson que je croiserais. Ou bien un petit poisson justement qui pourrait se faufiler entre n'importe quelles roches. Mais je pourrai finalement devenir la collation de n'importe quel animal marin qui serait sur mon passage.
Baguette sortie ! Prêt à plonger aux côtés de ma collègue ! Elle souhaitait que je me lance en premier pour être sûre qu'elle ne se lance pas pour rien dans l'eau et m'attende le temps de me transformer en crevette semi-humaine ou un poisson rouge avec des oreilles. Après, on m'aurait dit qu'un peu de diversité naturelle ne fait pas de mal !
Ma première tentative de réussite fut un échec, rien ne sortit de ma baguette même pas un souffle. Elladora me regarda d'un air exaspéré en levant les yeux au ciel. Si elle faisait ce geste à chaque fois que je raterai un sort, elle en sera lassée et n'aura plus de réaction au bout d'un moment.
Tous les spécialistes de la métamorphose seraient en train de ricaner à côté de moi de manière démoniaque et sans pitié visible sur leur visage. Le petit ange à ma droite me disait de laisser tomber et de finalement se contenter du sortilège de Têtenbulle sûrement plus adapté à mon niveau. Tandis que mon petit démon à ma gauche me souffle dans l'oreille en me disant de lancer un Bloclang sur ma coéquipière qui se moquait.
Heureusement, c'est l'ange qui me convainc et me ravise sur l'autre idée qui, je l'espère, [[sera mieux que la première.|beaumont-idea]]
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<img src="./images/beaumont-story/paysage.jpeg" />
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J’hésitais à y aller tel un sorcier expérimenté en utilisant un sortilège de Tête-en-bulle ou bien utiliser la métamorphose humaine. Mais vu mes capacités en sort, j'ai bien peur que cela soit un échec.
J’ai finalement opté pour la bulle autour de la tête. Le sortilège me paraissait plus accessible vu mon niveau assez piètre en sortilège. Dès ma première année à Poudlard en cours de sortilège, le professeur était venu me voir et me demander si j’étais cracmol. Je l’avais très mal pris mais j’ai réussi à faire mes preuves au bout de quelques mois de travail acharné. Cependant, rester enfermé dans les serres de botanique me paraissait beaucoup plus pertinent et utile. Cela me fait justement penser à une anecdote que je ne vous ai jamais raconté et qui mérite le détour.
<div class="plaque">J'étais en troisième année, les serres de botanique étaient plutôt vides à l'époque car il y avait beaucoup moins de plantes découvertes qu'à notre époque. Mais je voulais y laisser ma touche, un élève passionné de cette matière doit forcément y graver sa marque. J'ai donc trouvé un pot de fleurs très simple et déraciné différentes fleurs qui jonchaient le sol humide extérieur. Je les ai enracinées de mes propres mains dans ce petit pot que j'ai disposé dans un coin de l'une des serres avec mes initiales gravées sur le pot en argile avec une plume qui est, elle, s'est vite envolée dans le vent…</div>
En y repensant, je me rends compte que c'était totalement inutile d'avoir fait ça car cela n'avait rien d'incroyable. Mais ma jeune ignorance se faisait ressentir à l'époque.
Revenons à nos moutons, j'avais justement réussi à lancer ce fameux sortilège de Tête-en-bulle. Elladora était même époustouflée par mes talents de sorcier, elle a quand même préféré le faire sur soi-même de peur d'avoir affaire à un Episkey après lui avoir lancé dessus.
Il n'y avait maintenant plus qu'à se lancer dans les profondeurs maritimes, nous étions sur une assez grande barque au large de la côte française. Les profondeurs commençaient à se faire importantes et il n'était pas encore le moment de se reposer ce n'était que le début de l'aventure ! Elladora découvrit mon corps si musclé et imposant qu'elle en fut éberluée. Il était enfin temps de plonger tels des moldus vers l'inconnu mais toutes recherches a des débuts peu convaincants.
Mon sortilège fut une grande réussite contrairement à ce que je pensais. Je sentis alors le contact de l'eau sur ma peau qui était plutôt agréable. Je m'enfonçais peu à peu, mètre par mètre… Je me rendis compte alors que je devais faire un choix :
[[Me diriger vers les coraux|beaumont-coraux]]
[[Chercher entre les rochers |beaumont-rochers]]
[[Chercher dans les longues algues qui organisent le sable|beaumont-algues]]<div class="container">
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<img src="./images/beaumont-story/coraux.jpeg" />
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</div>Les coraux colorés m'impressionnaient et m'attiraient comme par magie et qu'ils venaient de lancer un Accio Marjorie. C'était bien la première fois que je voyais ces animaux dans leur milieu naturel et non dans une serre spéciale pour l'étude de ces êtres vivants. Je vivais des sensations incroyables et je ne regretterai surtout pas mon voyage même si je ne trouve pas cette fameuse plante qui regorge de mystère.
Mais apparemment, ces coraux, eux, regorgeaient de très peu de mystère, après une bonne dizaine de minutes de recherche, je ne trouvais rien qui m'intéressaient et qui étaient censés représenter des quêtes de rats grises gluantes. C'est sûr que dit comme ça, elle n'a pas l'air d'être aussi époustouflante qu'on ne le pense.
Finalement, j'ai laissé tomber ma recherche dans cette partie de mer, je devrais retourner en arrière et m'orienter vers [[les deux autres endroits que j'avais repéré.|beaumont-idea]]Telle une anguille qui se faufile entre les rochers des profondeurs méditerranéennes qui se cacherait d'un ou plusieurs prédateurs, je m'approchai à pas de poisson de l'endroit qui m'intriguait le plus. Devant moi, une vingtaine de mètres de rocher s'étalait devant moi. Mais je n'avais pas peur de ce noir et des recherches qui n'allaient mener à rien. Il y avait de nombreuses mousses dessus qui teintaient plutôt vers le vert et le marron. Il n'y avait rien de plus simple.
Mes recherches débuteront je devais me dépêcher car mon sortilège Tête-en-bulle n'allait pas être activer à vie et toutes choses à une fin, même la magie ! Je croisais de nombreuses algues mais qui ne ressemblaient pas à ce que je cherchais. Elladora était parti faire des recherches de son côté, elle n'avait pas l'air d'être une experte de la cohésion d'équipe. Je gardais quand même un œil sur elle pour être sûr qu'elle ne se noie pas ou quoi que ce soit. Je tenais à la vie de cette jeune femme !
Plus de 20 minutes de fouille maritime et je commençais vraiment à désespérer. Soudain au loin, je vis enfin une ombre d'une plante que je n'avais encore jamais vu. Elle était dans un recoin très sombre, voire le plus sombre dans tous ceux que j'avais vu. Cela m'effraie un peu de croiser des bestioles qui viendraient se frotter à mes jambes et me dévorer. Mais j'étais un botaniste, je connaissais le contact avec la nature à la perfection. Les animaux étaient moins mon domaine d'expertise, peut-être aurais-je dû faire appel à quelqu'un qui s'y connaît en animaux marins.
Sous mes mains se glissaient enfin la plante qui m'intriguait depuis tant de temps, je ne perdis pas un instant de cette expérience magique et inoubliable. Je lançais le signal lumineux pour qu'Elladora puisse me rejoindre et qu'on commence à récupérer nos premiers échantillons de cette plante aquatique.
Flacons et carnets sortis, Elladora notait les informations qui pourraient nous être utiles comme son lieu de développement ou bien son physique et moi, je relevais tous les échantillons de bas en haut de notre patient en passant par les racines, les feuilles et les tiges.
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Après une bonne heure de travail, nous nous préparons à repartir, finalement, cette recherche était plutôt rapide contrairement à ce que nous pensions. [[Mon lit douillet n'attendait plus que moi|beaumont-retour]].
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<img src="./images/beaumont-story/algues.jpeg" />
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</div>Les algues m’avaient l’air d’être l’endroit le plus probable où l’on pouvait trouver cette fameuse plante. J’imaginais que si c’est une plante qui pousse dans l’eau, ça devait être une algue… Mais cela allait sûrement être beaucoup plus compliqué que je ne l’imaginais car trouver une plante sous dans une farandole de plantes, ça n’allait pas être du gâteau, sans faire mauvais jeux de mots bien sûr !
C’est à ce moment-là que les galères ont commencé à s’intégrer à la partie. Je venais d’apprendre que fouiller dans des algues était un vrai enfer ! Je sentais leur texture très douteuse toucher ma peau de la tête au pied. Soudain, mon pied resta bloqué dans un nœud des végétaux qui m’entouraient. Je commençais un peu à paniquer car je n’avais rien pour me détacher, mes talents de contorsionniste devrait m’être utile. Mais rien à faire… Je lançais donc mon signal d’alerte pour que Elladora me repère.
Elle arriva en ronchonnant lorsqu’elle vit que j’étais coincé et me délivra toujours en soupirant. Un petit merci sortit de ma bouche avec une teinte rouge qui montait vers le haut de mon corps. Mais de loin, je vis un bout de bois dans l’eau… C’était une baguette cassée en deux, elle m'intriguait donc je l’ai gardé en main pour la ramener sur la barque.
Arrivé dessus, je repris mes esprits encore dans la panique de tout à l’heure et relançait un Tête-en-bulle pour repartir [[vers un autre lieu pas encore exploré|beaumont-idea]]…Nous sommes donc rentrés à Londres. Mais nous nous sommes rendus compte d'une grosse erreur de notre part, nous n'avons même pas testé notre plante et à tous les coups, nous nous sommes trompés ou alors ce n'était vraiment qu'une légende et seulement une algue perdue dans la mer.
Nous nous sommes donnés rendez-vous dans ma serre privée où toutes mes trouvailles étaient regroupées. Notre première étape était de trouver qui fera le cobaye, Elladora se dévoua car elle était en "meilleure forme" que moi apparemment. Nous avions prévu un seau d'eau au cas où il fallait recracher. Cette mystérieuse plante avait l'air de s'avaler mais elle était assez gluante et écœurante.
Nous avons compté trois secondes avant d'avaler cette étrange substance… Elle l'avala à deux… Je vis qu'elle avait du mal à la faire rentrer dans sa bouche puis dans son gosier et s'étouffa à moitié. Finalement, elle réussit mais rien ne se passa pendant une dizaine de secondes… Seulement une dizaine de secondes. Sur son cou, des ouvertures commençaient à apparaître et ses mains et pieds devenaient palmés.
Sur le moment, je ne comprenais pas, tout se passait si vite et lorsqu'elle a mis sa tête dans l'eau, la petite lampe de génie s'est allumée dans ma tête. Cette plante permettait bien de respirer sous l'eau… C'était incroyable. Quelques heures après, après avoir remis Elladora de ses émotions, nous avons trouvé un nom… la Branchiflore, tout s'accordait !
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<div class="tableau portrait">
<img src="./images/beaumont-story/branchiflore.gif" />
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Il ne restait plus qu’à savoir… [[L'annoncer au grand public|beaumont-succes]] ou [[le garder pour soi|beaumont-solo]] ?Finalement, après multiples réflexions, nous avons décidé de ne rien dire au grand public de peur d'être pris d'assaut ou bien harceler. A vrai dire… Des années après, je regrette encore. Peut-être que je serai devenu riche en l'annonçant ? De la science perdue ? Des sorciers qui cherchent eux aussi la Branchiflore ? Je n'en savais rien et justement, c'était sûrement mieux…
Elladora préférait rester dans l'ombre, je la comprends mais une touche de regret m'envahit toujours, nous avons quand même garder un bon souvenir...
Jusqu’au moment où je suis revenu sur ma décision, je ne crois pas que cacher une découverte si incroyable soit une bonne idée. La Branchiflore pourrait être très utile pour avancer dans des recherches, dans la médecine et j’en passe !
C’est pour cela que quelques semaines après, je me suis dirigé vers [[le bureau d’enregistrement des plantes magiques officielles|beaumont-succes]]…Le Ministère de la Magie est un endroit qui m’a toujours effrayé, je me suis rué vers le bureau d’enregistrement des plantes magiques officielles. L’homme à l’accueil avait un air malheureux et de mauvaise humeur ? Une demande en mariage ratée ? Un pot-de-vin mal tourné ? Je n’en savais rien et je m’en fichais, tout ce qui m’importait était ma plante qui devait devenir officielle !
On m'indiqua un bureau et on me donna un tas de paperasses… J'avais si hâte de rentrer chez moi tout fier avec mon nom dans un livre de plantes magique, je pourrai même en écrire un moi-même et le publier ! Je devais remplir un petit papier très simple mais assez efficace à vrai dire :
<div class="plaque">Nom : Branchiflore
Botaniste : Beaumont Marjoribanks
Lieu de vie : Fond marin assez sombre dans l'eau de Mer Méditerranée
Date de découverte officielle : 28 août 1782
Capacités magiques : Respiration sous l'eau, apparition de palme au niveau des 4 membres.</div>
Et c'était tout… Elle était rentrée dans le livre officiel des plantes magiques.
J'entendis dans certains journaux moldus, on me reconnut dans quelques recoins du Chemin de Traverse. Et si j'avais su à l'époque que j'allais avoir une carte chocogrenouille à mon effigie…
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<div class="tableau portrait">
<img src="./images/beaumont-story/chocog.jpeg" />
Beaumont Marjoribanks
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[[Tout s'estompe alors que vous vous sentez tirer de nouveau dans la réalité|Beaumont]] ?<div class="container">
<div class="tableau portrait">
<img src="./images/dioscoride.gif" />
Dioscoride
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</div>
<div class="plaque">Dioscoride est né aux alentours de 30 après Jésus-Christ, en Turquie, et est mort vers les années 90. Il possédait de nombreux domaines de compétence comme la médecine, la pharmacologie ou encore la botanique, qu’il étudia en Grèce. Devenu médecin militaire, il parcourut l’Europe et en profita pour découvrir des tas de plantes, arbres, minéraux ou animaux, qu’il décrivit ensuite dans son traité De Materia Medica (A propos de la Matière médicale). Il a ainsi permis la connaissance de centaines d’espèces entrant dans la composition de remèdes.</div>
[[Ce tableau a une histoire à raconter|diosco-story]]
<a class="bouton" data-passage="tableaux">Revenir aux tableaux</a><div class="container">
<div class="tableau portrait">
<img src="./images/diosco-story/dioscoride.jpg" />
Dioscoride
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Dioscoride se décida à faire un peu d’observation aujourd’hui. Certaines plantes nécessitaient d’être arrosées et taillées. Il se dirigea donc vers une de ses serres.
- [[Serre africaine|diosco-africa]]
- [[Serre française|diosco-gaule]]
- [[Serre italienne|diosco-italia]]
Un petit éclat derrière vous, vous reconnaissez les murs de pierre du château, [[peut être est il temps de partir|Dioscoride]] ?<div class="container">
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<img src="./images/diosco-story/afrique.png" />
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</div>La serre africaine est la plus chaude des quatre et est également très sèche. Aucune fenêtre ouverte et le verre de la construction est plus épais que chez les autres. Malgré cela il règne à l'interieur une athmosphère vivante et prompte à la contemplation.
Dioscoride se dirigea vers :
- [[L'Aloe Vera|diosco-africa-aloe]]
- [[Le laurier|diosco-africa-laurier]]
- [[La plante cobra|diosco-africa-cobra]]
[[Continuer son chemin|diosco-story]]
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<img src="./images/diosco-story/france.png" />
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La flore française lui avait permis de faire plusieurs découvertes lors de son voyage dans ce pays, alors qu’il était médecin militaire. Au milieu de la serre reposait un arbre immense, qui devait certainement atteindre les 8 mètres de hauteur. Il représentait le plus grand arbre ici. Autour, des tas d’autres plantes ou fleurs étaient cultivées par zones.
Dioscoride se dirigea vers :
- [[L’immense arbre|diosco-gaule-arbre]]
- [[La plante aux fleurs violettes|diosco-gaule-violette]]
- [[La plante aux inflorescences en forme d’ombrelles|diosco-gaule-ombrelle]]
[[Continuer son chemin|diosco-story]]<div class="container">
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L’Italie. Un magnifique pays malgré les circonstances de sa présence là-bas : la guerre. Mais le médecin militaire en avait quand même profité pour agrémenter son livre de nouvelles espèces de plantes. Il y avait plein d’odeurs dans cette serre. On reconnaissait ici le goût des Italiens pour l’assaisonnement des plats. Au fond, dans une pièce à part, des pots étaient disposés, avec des caches oreilles accrochés à la porte qui y menait. Allons-y :
- [[S’intéresser à la plante très feuillue|diosco-italia-feuille]]
- [[Inspecter les longues tiges disposées à droite de l’entrée|diosco-italia-tige]]
- [[Se diriger vers la pièce à l’écart|diosco-italia-mandragore]]
[[Continuer son chemin|diosco-story]]<div class="container">
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<img src="./images/diosco-story/aloe.png" />
L'Aloe Vera
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Au milieu de la partie dédiée aux milieu sont clairement reconnaissable les plans d'Aloe Verra, qui prospèrent joyeusement. Pour cette plante, le vieil homme a besoin de se rafraîchir la mémoire et ouvre son grimoire avant d'aquiscer de la tête. La partcularité qui l'avait tant attiré sur cette plante était sa capacité à contenir autant d'eau, vu que 99% de sa masse en est constitué. Il avait par ailleurs aidé un village dont la terre manquait d'eau à re-fertiliser les champs.
[[Retourner aux plantes de la serre|diosco-africa]]<div class="container">
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<img src="./images/diosco-story/laurier.png" />
Laurier
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Le chemin dans la serre les ammena en premier à un laurier (le Sassafras albidum) qui dès qu'il fut dans le champs de vision du vieil homme lui arracha un sourire. Nul besoin de regarder dans le livre pour savoiest c quoi faire. Il approche sa main fripée de l'arbuste et frotte ses doigts au feuilles et les sens après en inspirant profondément par le nez. Son rituel fini, il commence à rire de bon coeur puis comence à raconter la voix enjouée :
-Le Laurier est un de mes arbres favoris pour sa simplicité et son odeur qui a le don de me rappeler plusieurs bon souvenirs de mes voyages. Par exemple je me souviens d'un repas au Liban où j'avais été malade après avoir forcé un peu trop sur le zaa'tar et l'huile d'olive. Eh bien sachez qu'une bonne femme me rammena le lendemain une tisane au laurier et eu la patience de combattre mes protestations à cause de la temparéture du breuvage pour que je l'avale finallement et au bout de deux heures, j'étais à nouveau sur pieds à m'empifrer aha.
Le récit fini il arrache doucement deux feuilles qu'il fourre dans la poche de son tablier en ajoutant qu'il ferait une de ces tisanes avant de continuer la visite.
[[Retourner aux plantes de la serre|diosco-africa]]<div class="container">
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<img src="./images/diosco-story/cobra.png" />
Plante Cobra
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Alors qu'une mouche tournait autour de lui depuis plusieurs minutes, on entendit un arrêt net dans de son vol. Puis une tentative de battement d'aile fit son apparition, pour finir coupée par un silence. Entendant cela, le botaniste s'approche instinctivement d'une plante sur la quelle la petite mouche tente de se dépatauger dans une matière gluante. Elle fini par arrêter pour se recrovillier sur elle même. Le regard grave Dioscoride prononce quelques paroles sur le cycle de la nature puis se relève pour continuer son chemin et sortir de la serre.
[[Retourner aux plantes de la serre|diosco-africa]]<div class="container">
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<img src="./images/diosco-story/genevrier.png" />
Le génévrier
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Un coup d’œil sur le livre qu’il avait lui-même écrit lui remémora les principales caractéristiques ce cet arbre. C’était un Juniperus, ou Genévrier. On pouvait déjà distinguer ces baies noires, qui avaient attiré le protagoniste lors de son passage en France. Il avait ramené celui-ci car cette espèce produisait des baies comestibles, contrairement à d’autres Genévrier. Il avait testé les propriétés de ces fruits, ensuite, celles qu’on avait pu lui relater. Superbe remède contre les indigestions, en effet, mais entraine quelques problèmes rénaux à fortes doses. Il monta sur son tapis volant et tailla quelques branches qui commençaient à prendre de la place.
[[Retourner aux plantes de la serre|diosco-gaule]]<div class="container">
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<img src="./images/diosco-story/aconit.png" />
L'Aconit
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Ah, l’Aconit. Quelle merveille. Les moldus ne l’approchent pas, connaissant sa toxicité. Mais ce que le médecin avait pu constater, était que seules les feuilles étaient toxiques en réalité. La fleur, elle, pourrait tout à fait rentrer dans la composition de certaines potions puissantes. Il en était certain. Il faisait des tests pour cela, encore et encore. Il finirait bien par trouver. En attendant, il fallait l’entretenir ! Un coup d’arrosage et voilà !
[[Retourner aux plantes de la serre|diosco-gaule]]<div class="container">
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<img src="./images/diosco-story/liveche.png" />
La liveche
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Dioscorde cuisinait souvent avec la Livèche. Elle avait un goût particulier, proche du Céleri. Avec une senteur si forte, il était sûr que cela pourrait complètement impacter une potion. Est-ce que l’odeur pourrait bloquer les autres sens ? Embrouiller l’esprit des gens ? En coupant les tiges séchées, Dioscoride réfléchissait à un nom de potion qu’il pourrait créer avec cette plante. Pourquoi pas « Le philtre de Confusion », tient !
[[Retourner aux plantes de la serre|diosco-gaule]]<div class="container">
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La Sauge
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La sauge était une plante très courante. Les moldus utilisent les feuilles surtout en cuisine, pour assaisonner les plats, mais aussi comme tisane. D’après les quelques tests du botaniste, les fleurs n’avaient aucun intérêt particulier. Alors que les feuilles ne présentent aucunes propriétés magiques, le fait qu’elles soit utilisées dans des décoctions moldus fait que l’Homme est presque certains qu’elles ont tout à fait leur place dans les potions. Dans son livre, il n’a rien préciser, simplement évoqué quelques pistes de recherches. Et il cherche encore ! Une petite vaporisation d’eau sur les feuilles et le voilà repartit.
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La Rue
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La rue est une plante odorante à laquelle le médecin n’a pu associer aucun intérêt magique encore. Et ce, malgré ses propriétés toxiques. L’hypothèse est qu’en potion, cette plante deviendrait trop puissante pour être utilisée. En Italie, Dioscoride a apprit qu’on l’utilisait surtout pour parfumer l’Eau de Vie – à faible quantité. Ingérée, elle pourrait provoquer des crampes abdominales si intense qu’elles entraineraient une hémorragie et possiblement la mort. Certaines femmes l’ont utilisées pour avorter. L’homme coupa les tiges les plus logues et s’en alla.
[[Retourner aux plantes de la serre|diosco-italia]]<div class="container">
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<img src="./images/diosco-story/mandragore.png" />
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</div>En arrivant, Dioscoride se munit immédiatement de caches-oreilles et posa son livre sur une table. La mandragore, sa plus belle découverte. Les moldus connaissent ses propriétés hallucinogènes les légendes associées. Cependant, elle est devenue très rare, si bien qu’aucune des personnes qu’il a rencontré en Italie n’en avait jamais vu. Mais le militaire était tenace. Il l’avait trouvé, alors qu’il tentait de fuir une zone de bataille violente. Et les légendes étaient vraies.
Il se saisit d’un pot t prépara la nouvelle terre. Une des mandragores nécessitait d’être rempotée aujourd’hui. Il se saisit de la plante et, avec force, la sortit de son pot. Le cri de la racine, en forme de bébé, fut audible malgré sa protection. Heureusement, pas assez audible pour être dangereux. Sans attendre, il l’a mis dans le nouveau pot et la recouvra de terre, faisant taire la plante. Une bonne chose de faite !
[[Retourner aux plantes de la serre|diosco-italia]]
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<div class="tableau portrait">
<img src="./images/magnus.webp" />
Magnus Jarvinen
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<div class="plaque">“Comme je vous le disais, le [b]Séquoia Protecteur[/b] est une espèce en voie d’extinction”, expliqua le professeur Fawley qui avait, entre temps, fait apparaître un parapluie au bout de sa baguette magique pour échapper aux ruissellements d’eau qui continuaient de s’écouler de Bernie. Les sorciers du grand nord le chassent farouchement depuis que les propriétés revitalisantes de son écorce, le pouvoir guérisseur de sa sève, et surtout son cœur immortel, ont été découverts au siècle passé par un imprudent botaniste finlandais nommé Magnus Jarvinen. Aux dernières nouvelles, le cœur d’un Séquoia Protecteur s’échangeait contre la coquette somme d’un million de gallions au marché noir… vous comprendrez pourquoi ils ne sont plus qu’une poignée aujourd’hui. Une vingtaine selon les dernières estimations… »
</div>
[[Vous vous rappelez...|magnus-story]]
<a class="bouton" data-passage="tableaux">Revenir aux tableaux</a>L'autre jour, une rumeur est parvenue à vos oreilles: il y aurait un passage secret menant du quatrième étage... directement vers les serres de botanique
A alors germé dans votre esprit avant de fermement s'y enraciner l'idée de partir à l'aventure pour le trouver, ce fameux passage! Vous avez eu la bonne idée de faire remarquer au Chevalier du Catogan sa grande bravoure et flatté, celui-ci vous a livré sans trop de difficulté un nom... Magnus Jarvinen.
C'est donc devant le portrait d'un sorcier imposant, blond et barbu que vous vous trouvez à présent. Or, si le Chevalier était bien bavard, le scandinave l'est beaucoup moins. Loin de vous laisser abattre par cette perspective, vous décidez d'entamer une discussion est votre meilleure chance d'obtenir des information sur.... hmmm oui, quoi en fait? Le passage secret. Mais pour chaque passage secret digne de ce nom, il faut une sorte de mot de passe, non? Oui, et pour cela, il vous faut en découvrir plus sur l'histoire de ce mystérieux Magnus Jarvinen. Et pour cela, quoi de mieux que d'[[interroger le portrait en personne|magnus-asking]] sur cette drôle retranscription de cours que vous venez de trouver...
Elève curieux - Million de gallions, million de gallions... mais comment font les botanistes pour acheter leur matériel ?
Portrait de Magnus Jervinen - Oh, tout dépend! Il y a toutes sortes de botanistes et de manières de se procurer du matériel... Pour les plus petits botanistes ou botanistes amateurs, un passage au chemin de Traverse à Dogweed & Deathcap ou tout autre commerce local est largement suffisant. D'ailleurs, même les botanistes plus renommés possèdent tous une pelle et un pot qu'on peut trouver un peu partout. C'est quand le matériel est plus spécifique que ça devient plus complexe. Pour trouver un sécateur enchanté spécialisé dans la taille de roses par exemple, il faut passer commande par hibou auprès d'un artisan particulier. Moi par exemple, j'aimais bien me rendre chez un petit commerçant dans un hameau sorcier non-loin de Helsinki pour le "kit de base de botaniste". Pour les engrais à base de bouse de dragon en revanche, j'ai commandé directement dans une réserve de dragons en Roumanie. Surtout qu'avec la quantité dont j'avais besoin pour mes séquoias...
MJ - Il existe peut-être un système de mise en commun de plants pour les expériences s'ils sont si chers ?
Bien sûr jeune homme ! Il existe un système de mise en commun des plants du nom de Garance Amble. Tu vois, parfois, le jeune botaniste que j'étais trouvait amusant les jeux mots : Gar'ensemble, Garant'semble comme bon te semblera. [i]Le portrait se mit à rire doucement.[/i]
Haha, c'était un tout autre temps où nous voulions rendre hommage à mon ami qui étudiait la garance en nommant le système d'après son nom. Nous ne savions pas alors qu'il allait se retrouver empoisonné dans le cadre de ses expériences. Ce nom est tragique, quand tu y penses.
Mais le système de mise en commune, lui, est bien rôdé ! Les botanistes déjà établis y contribuent avec en mettant à disposition des plants ; des coopératives font également don de plantes inutilisées. Chaque année la recherche sur les sapins bénéficie du stock d'anciens sapins de Noël qui n'intéressent plus le public après Yule et sont donnés à notre coopérative Garance Amble. Chaque botaniste apporte une contribution financière au système. Mais tu dois connaître le slogan "Des gallions pour nos plantations", non ?
EC - mais... qui conseille le botaniste lors de ses achats ?
MJ - Bien sûr, on s'échange également sur le matériel lors de nos petites réunions entre botanistes. Tiens, c'est un collègue anglais qui m'avait justement conseillé pour le compost de dragon. J'ai ensuite envoyé un courrier par chouette à la réserve, et là-bas les experts ont su me conseiller plus spécifiquement sur le type de dragon qu'il me fallait pour mes séquoias. Après, c'est bien sûr en grande partie le botaniste lui-même qui décide de ce qu'il veut acheter ou essayer comme outils.
EC - Hum, est-ce qu'il n'existerait pas des agences, des vraies, pour s'occuper de pourvoir le matériel ?
[[Le tableau vous regarde, une étincelle dans le regard.|magnus-discu]]<div class="container">
<div class="tableau portrait">
<img src="./images/quac-story/quac.gif" />
Quac Marinus
12 juin 1952 - 24 octobre 1983
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<div class="plaque">Quac Marinus n'est pas le botaniste le plus célèbre, je sais. Néanmoins, il était suffisamment doué dans son domaine pour rédiger plus d'un livre de botanique dans le but de transmettre son savoir aux futures générations.</div>
[[Entrer dans le tableau|quac-story]]
<a class="bouton" data-passage="tableaux">Revenir aux tableaux</a><div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/quac-story/maison.jpg" />
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</div>Né le 12 juin 1952, Quac grandit depuis son plus jeune âge parmi les plantes. Quand on sait à quel point le jardin de ses parents ressemblait à une serre, on ne s'étonne plus de voir à quel point cette passion s'est développée à mesure que Quac grandissait. Surtout après son entrée à [[Walmamba|quac-walmamba]] où il s'extasiait devant la diversitée du contenu des serres.
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<div class="tableau paysage">
<img src="./images/quac-story/walmamba.png" />
</div>
</div>Quac se désinteressa rapidement de toute matière n'ayant pas un rapport direct avec les plantes magiques. Il passait tout son temps libre dans les [[serres|quac-serres]] de l'école, à étudier la flore qui y poussait et à noircir les pages de son carnet de notes.<div class="container">
<div class="tableau paysage">
<img src="./images/quac-story/serre.jpg" />
</div>
</div>Les serres de Walmamba sont beaucoup plus riches en plantes exotiques que Poudlard. Quac y trouva rapidement son bonheur. Il séchait les cours de vol pour venir parmi les boutures de ces serres. Si vous vous demandez ce qu'il pouvait bien y faire pendant tout ce temps, sachez que le travail n'y manquait pas. En effet, le petit garçon d'à peine 13 ans trouvait que le personnel et le professeur de botanique s'occupaient mal des plantes de la serre. Il décida alors de consacrer tout son temps libre au soin de ces dernières.
Pendant les cours de vol, les récrés, les week-end, il découpait les branches mortes, purifiait l'eau des arrosoirs, déposait des engrais de minéraux et de fibres dans les pots... mais aussi et surtout, il notait dans un carnet à la couverture de cuir noire tout ce qu'il voyait. Il y notait les caractéristiques de chaque plante qu'il rencontrait, l'influence de certaines choses, de certains éléments sur le développement de celles-ci, ainsi qu'une description et un croquis détaillés de chaque fleur, de chaque feuille... de chaque plante !
Après quelques années, son [[carnet de 500 pages|quac-travail]] fut complètement comblé de son écriture et à sa sortie de l'école, Quac connaissait les serres de Walmamba mieux que sa propre maison.
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<div class="tableau paysage">
<img src="./images/quac-story/book.jpg" />
</div>
</div>Naturellement, après l'école, il décida de faire des études supérieures en vol pour devenir joueur de Quidditch.. Ahah ! Vous y avez cru ? Non... il fréquenta une école supérieure spécialisée en herbologie. Et grâce aux trois ans d'étude là-bas, il compléta, ajusta et perfectionna son carnet de notes, en plus d'avoir décroché le dîplome de l'Herbologiste qualifié.
Se demandant ce qu'il pouvait bien faire de sa vie maintenant qu'il avait ses dîplomes en poche, il se souvint du fameux carnet qu'il trimbalait partout avec lui depuis maintenant 10 ans. Il décida alors de partager tout son savoir acquis pendant ses années d'études avec qui voudra. Il envoya donc un manuscrit de manuel de botanique regroupant la majorité de ses notes à une maison d'édition sorcière, la meilleure d'Australie, qui se chargeait, à l'epoque, de la publication de manuels scolaires. Ils traitèrent son manuscrit avec le plus grand soin, voyant entre ces pages une perle rare qu'il fallait absolument exploiter.
Et c'est ainsi que "Mystères subaquatiques de la botanique" fut publié et distribué dans toutes les librairies du monde sorcier et connu un énorme succès auprès des écoles de sorcellerie, de Walmamba à Durmstrang, en passant par Poudlard, Beauxbatons et Jadugara. Ces écoles, au nombre de cinq décidèrent l'une à la suite de l'autre d'intégrer une traduction de "Mystères subaquatiques de la botanique" au programme de leurs élèves.
[[Mais chaque aventure à une fin.|quac-mort]]
<div class="container">
<div class="tableau portrait">
<img src="./images/quac-story/quac.gif" />
</div>
</div>Quac fut très heureux de cette réussite et devint ambitieux en ce qui concerne sa potentielle futur carrière d'écrivain. Il décida alors d'écrire d'autres livres qu'il proposa, l'un à la suite de l'autre, au marché. Malencontreusement, aucun de ses nouveaux livres ne plus au publique. Ses échecs successifs plongèrent Quac Marinus dans une profonde dépression qui finit par le tuer le 24 octobre 1983, à l'âge de 31 ans.
[[Quelle histoire !..|Quac]]<div class="container">
<div class="tableau portrait">
<img src="./images/jeremy.gif" />
Jérémy Garnet
</div>
</div>
<div class="plaque">Jeremy est un sorcier, botaniste, célébre</div>
[[Vous avez envie d'aventure...|jeremy-story]]
<a class="bouton" data-passage="tableaux">Revenir aux tableaux</a>Vous faites irruption dans le rayon des sorts de la bibliothèque. Vous le savez, Hermione l'a déjà dit avant vous, c'est le premier réflexe qu'il faut avoir quand on part à la recherche de quelqu'un. Mais c'est un partenaire très particulier que vous recherchez, puisqu'il appartient au passé. "Jeremy Garnet" pour trahir ce bout de papier que vous tenez dans vos mains indiquant celui que vous recherchez. Pour trahir aussi ce nom que vous cherchez d'un regard inquisiteur dans les coupures de presse sur les sortilèges. Vous en êtes si fort persuadé, que vous allez le trouver, qu'un bout de papier éclaire votre regard :
<div class="plaque">Jeremy G****** tente le croisement de plusieurs plantes à l'aide du sortilège. ******** Il en ressort avec une oreille calcinée ! Scandale au laboratoire Plantinmaleurre de Londres !</div>
Des tâches, non pas d'encre mais d'une sève parsèment l'article. Vous vous dites qu'un botaniste a dû l'avoir en sa possession. La sève magique utilisée pour écrire donne parfois par son parfum une idée de la réussite du botaniste - c'est que votre grand-mère vous disait tout le temps. Celui-là a dû tout autant rater que Garnet : c'est un monstre difforme que met en scène cette photographie sorcière légendée "croisement entre la plante poilue et la plante gonflante".
Vous continuez cependant à creuser, avec la patience d'un botaniste observant à la loupe les détails de la nérure d'une feuille minuscule la piste que vous venez de trouver : vous réalisez qu'il n'y a pas un mais des dizaines d'articles sur ce fait divers. Vous en êtes maintenant convaincu : le scandale a valu à GARNET d'être mentionné, connu. Vous vous dites que la postérité est aussi étrange que ces plantes cornues que des botanistes mettent des années à analyser. Et que si parfois certains restent dans l'ombre des années, d'autres apparaissent à la lumière - pour une oreille calcinée.
Vous esquissez un sourire franc : vous avez su démêler comment GARNET a été connu. Votre instinct est votre meilleur ami pour vous guider vers le [[lieu suivant|jeremy-potion]].
Bienvenue dans le rayon potions de la bibliothèque. Nous espérons que ces quelques mètres supplémentaires n'ont pas été la source d'un vertige incontrôlable. Vos doigts parcourent les livres aux couvertures brunes et vertes, parfois incrustées de feuilles séchées. Vous ignorez si GARNET a déjà été publié dans la collection des Braves, Beaux et Brillants Botanistes mais les couvertures d'un vert amande attirent votre oeil par leur sobriété. Pas de doute, être publié dans cette collection aurait constitué pour lui une reconnaissance, un apogée. Et vous êtes très déçus que certains livres manquent -les emprunter, dans une bibliothèque, quelle idée ?- pour ne pas pouvoir le vérifier.
Vous vous saisissez de l'encyclopédie des potions à base de champignons, enfin, et la consultez page après page. Car pour vous, à contre-courant de l'école STALINGTON ou des soeurs WAGGELBROWN, GARNET reste le spécialiste le plus éminent et le plus reconnu des questions fongiques. Vous n'êtes pas un bleu, vous ne vous laissez pas à dire "des champignons", vous savez que le choix de votre vocabulaire compte beaucoup dans votre futur avenir en tant que botaniste.
Vous découvrez, page après page, que certains se sont "inspirés" de GARNET ou revendiquent avoir été son élève. Vous cherchez aussi ses sources d'inspiration dans ce déluge de noms et d'illustrations. Catégorie après catégorie, vous découvrez que la recherche en matière de champignons est divisée en de multiples secteurs. Si GARNET a eu une période "brune" consacrée aux champignons des forêts communes, son art a vite évolué pour atteindre son domaine d'excellence : les champignons hallucinogènes. Vous ouvrez grand la bouche, impressionnés devant la précision des croquis de spécimens que vous voyez.
C'est à ce moment que vous lisez la toute petite mention en italiques, entre parenthèses, située entre deux images, cette mention à l'écriture penchée qui va tout changer : "l'attribution de ces croquis est discutée." Vous découvrez, sous le choc, que pas moins de trois botanistes différents revendiquent ce travail de recensement et de représentation impressionnant. L'un d'eux conteste même l'invention de la célèbre potion anti-effets hallucinogènes des champignons à GARNET, soulignant qu'elle aurait nécessité un spécialiste des potions. D'après ce témoin, un botaniste ne peut avoir de compétences aussi pointues dans des domaines adjacents au sien, et l'oeuvre de GARNET n'aurait servi que de base à un potionniste pour créer cette oeuvre.
Vous vous souvenez de cette citation moldue de NEWTON qui dit que chaque travail est un nain sur une épaule de géant. Et vous vous dites que NEWTON, s'il avait été sorcier aurait pu être botaniste dans une autre vie et théoriser la recherche en botanique.
[[Vos pas vous amènent à briser l'interdit|jeremy-foret]]
Bien évidemment, vous n'êtes pas élève à abandonner - non, votre détermination ne connaît pas de limite, pas même quand il s'agit de pénétrer dans la forêt interdite. Vous claquez des dents. Vous êtes au plus près des conditions d'expérimentation de GARNET élève dans la forêt interdite gelant dans le froid de décembre. Les vocations qui exposent aux aléas du temps extérieur sont pleines d'aventures et de surprises.... Wouch ! Vous manquez cependant de crier devant la surprise qui vous attend.
Rien moins qu'un des plots de votre course d'orientation de botanique à Poudlard de deuxième année que vous reconnaissez, ému. Cette course d'orientation a-t-elle inspirée Jeremy GARNET dans son choix d'orientation ? Devient-on botaniste au contact de la botanique ? Vous qui vous étiez dit que sa vocation avait toujours été quelque part en lui, vous vous posez des questions. D'autant qu'en y réfléchissant bien, c'est vrai que Poudlard propose beaucoup de cours de botanique, contrairement à d'autres, et que plus nombreux sont les élèves qui deviennent botanistes après leur scolarité à Poudlard que dans d'autres écoles où la matière a moins de place. Sans tort, vous croyez avoir une bonne idée en interrompant vos réflexions pour lancer une idée, dans le froid vide de la lisière de la forêt interdite : nommer l'allée proche de la forêt "allée Jeremy GARNET".
[[Et de l'humidité apaisante de la forêt, vous passez à la froideur de la pierre|jeremy-cachot]]
Vous continuez à aller vers Jeremy GARNET, justement, direction la salle commune de Serpentard, dans laquelle Jeremy GARNET vous a précédé. Vous essayez de la regarder d'un oeil nouveau, de celui d'un élève qui n'y a jamais posé les pieds : quelle humidité notoire... vous vous demandez si c'est dans cette salle sombre, avec la vue sur les plantes sous-marines à travers les vitres, que Jeremy Garnet a eu l'idée de devenir botaniste. Peut-être la proximité avec la salle de potions lui a donné l'envie des expériences de plantes et de champignons ? Tout en parcourant une dernière fois le lieu, vous vous demandez quel est le poids de l'héritage familial dans la vocation des botanistes : est-ce que parce que toute sa famille a été rattaché à la maison vert plante, il y a plus de chances d'être un jour botaniste ?
[[Vous décidez de partir à la recherche de la Directrice de Serpentard.|jeremy-cachot2]]
Est-ce par votre ruse de vert argent, vos propos hautement pertinents de Serdaigle, la bienveillance qui émane du Poufsouffle que vous êtes ou parce qu'elle sent que le lion n'est pas prêt à lâcher le morceau; toujours est-il que Miss Taylor vous autorise un coup d'oeil aux archives contenant les dossiers sur les anciens élèves de sa maison - uniquement dans le cadre de vos recherches scolaires, évidemment. On peut dire que le dossier est... épais. Parmi la pile de parchemins, vous distinguez un arbre généalogique, les détails de son bulletin scolaire et ce qui semble être une sorte de liste retraçant soigneusement les raisons des retenues auxquelles Jeremiah a de toute évidence eut droit. [[Que voulez-vous prendre sous la loupe|jeremy-cachot3]] ?
L'arbre généalogique n'est finalement pas aussi extraordinaire que vous ne l'aviez peut-être espéré. Vous constatez que Jeremiah avait un frère Cracmol, mais mis à part une grand-mère au sourire chaleureux posant à l'ombre d'un grand arbre en fleurs. Malheureusement, l'image n'est pas assez grande pour que vous puissiez reconnaître l'espèce. D'ailleurs, la dame donne en réalité plutôt l'impression d'avoir uniquement profité de la belle coulisse fleurie qu'offre cet arbre pour sa photo, plutôt que de s'intéresser à la plante sous un regard de botaniste... pas très concluant.
Rapidement, vous survolez les commentaires des professeurs quant aux performances scolaires de Jeremiah. Votre oeil expert, bien familier avec ce type de documents découvre rapidement que Jeremiah était en filière sciences. Contrebalançant un niveau déplorable en runes, les résultats de Jeremiah ont étaient bons en potions et excellents en botanique. Vous revient alors en mémoire l'information obtenue au rayon sortilèges et vous constatez qu'effectivement, la matière sortilège n'était pas en option chez notre botaniste... voilà qui expliquerait l'oreille calcinée ! Mais peut-être qu'après tout, être botaniste n'est pas uniquement être bon en botanique... Sur le coin inférieur d'un parchemin, vous lisez que GARNET comptait se présenter à l'examen écrit de la[i] Magifac presse[/i] ainsi que de l'ISM au débouché de sa scolarité à Poudlard, mais à partir de là, les traces se perdent...
Si vous souhaitez tout lire, vous en aurez pour quelques longues minutes... Vous survolez quelques parchemins avant que votre attention ne reste crochée sur un en particulier.
<div class="plaque">20 janvier 20??,
Dans divers coins du parc ont été découverts ce qui semblent être des "sites d'expérimentation" dans lesquels Monsieur GARNET a cultivé, croisé et expérimenté sur bon nombre de sortes de champignons. Il se trouve par exemple qu'une sorte de lichen grisâtre de sa "cultivation" se répand à une vitesse folle, recouvrant ainsi progressivement les pierres du Cromlech. Ou encore: une petite colonie de champignons rappellent le champignon vénéneux sauteur bien que de couleur bleutée a été retrouvée à la lisière de la forêt interdite. Il semblerait qu'à l'approche de personnes, ces champignons dégagent une sorte de fumée violette probablement toxique; un élève en a payé les frais et s'est retrouvé à l'infirmerie durant deux jours (heureusement que l'infirmière a rapidement trouvé le remède). Si nous félicitons l'intérêt qu'a Monsieur GARNET pour la botanique, il sera néanmoins convoqué pour quatre heures de retenue avec notre enseignant de botanique afin de lui faire comprendre qu'être botaniste exige de prendre certaines précautions et qu'il est important que les expérimentations se fassent dans des cadres particuliers ne mettant pas en danger autrui.
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[[Vous revenez voir une nouvelle fois, le tableau de Jeremy Garnet|Jeremy]]MJ- Dis-moi, tu es bien sérieux ! Pas vraiment, en fait. Pas d'agence, plutôt cette coopérative fraternelle dont je parlais qui a pour symbole l'arbre : elle s'enracine dans la tradition et cherche à atteindre le ciel. Les sections de la coopérative structurées par climat et type de plante (en pot ou en terre ; miniature, de taille classique ou géante) sont appelées les "branches". Le Beau Tannique est un évènement qui les réunit chaque année. On y boit des sodas de branchiflore jusqu'à pas d'heure, mais surtout c'est le moment de lier contact à l'international. J'en suis moi-même le fondateur, figure-toi mais c'est dans la région de mon cousin germanique que l'évènement a pris le plus d'ampleur, je dois le reconnaître : l'évènement Beau Tannique y est surnommé Beau Tannenbaum comme il a souvent lieu en décembre.
EC - Mais toi, tu t'occupes des séquoias, pas vrai ? Y a-t-il un lieu dédié ?
MJ- Comme les séquoias protecteurs ne poussent pas naturellement en Finlande, il y a effectivement une zone dédiée - sous protection d'ailleurs - enchantée pour qu'elle ait un climat adapté. J'avais découvert les Séquoias Protecteurs en Californie, mais ai assez rapidement fait une sorte "d'élevage" en Finlande afin de pouvoir les étudier depuis chez moi.
EC- Est-ce que les lieux où les botanistes travaillent sont accessibles ? Je veux dire, j'aimerais bien y entrer !
MJ- Il existe un pass vert - ou pass vers, mais l'orthographe avec s n'est plus utilisée de nos jours - qui permet d'entrer dans tous les lieux dédiés à la recherche en botanique du monde sorcier pour découvrir les envers de la recherche dans une démarche de synergie des savoirs. L'objectif annoncé de cet accès est la "verte jeunesse" des savoirs fleurissants, le maintien de la vigueur et de leur dynamisme. Il peut être retiré dans la mairie du lieu de résidence à condition d'attester d'une activité de recherche en botanique. Certains maires prévoyaient effectivement de l'étendre aux étudiants de botanique, peut-être celui de la ville où tu habites, qui sait ?
EC- Mais avant de les rencontrer... est-ce que chaque botaniste n'est pas face à des dangers face aux plantes qu'il a achetées et qu'il va étudier ?
MJ- Hmmm, je vais te donner un exemple. Si toi, tu vois un Filet du Diable devant toi, tu vas savoir que c'est une plante dangereuse et que pour l'approcher, il faut prendre certaines précautions. Ou que si elle t'attaque, un grand Lumos t'aidera à te libérer. Mais tout ça, on le sais aujourd'hui parce que la plante à été étudiée, parce que certaines personnes ont expérimenté - contre leur gré ou pas ce qui pouvait se passer. Etudier une plante inconnue est toujours synonyme d'une certaine forme de danger puisque justement, c'est un terrain encore inexploré... mais c'est aussi ça qui rend le job de botaniste si passionnant !
Je dois dire que dans mon cas, les Séquoias Protecteurs n'étaient pas bien dangereux... ce sont juste les propriétés revitalisantes qu'offre son écorce, la sève qui peut guérir et surtout son cœur immortel qui ont attiré des sorciers aux intentions pas toujours très louables...
EC- Tu es sûr ? Ces séquoias sont tout de même géants ! Je suis sûr qu'il s'y cache un danger !
MJ- Je t'assure ! Ce n'est pas le séquoia qui m'a menacé de mort en m'écrivant une lettre et qui a déclenché un incendie dans mon laboratoire... tu sais, celui dont je parle dans mes [i]Mémoires d'un botaniste parfait[/i] et de la façon dont je l'ai surmonté grâce aux champignons phosphorescents magiques aspirateurs de flammes d'un certain GARNET... N'écoute pas Titouan Douille et Mal Autr'uh, qui se disent sérieux après avoir dit que je mentais. Je dis toujours la vérité qui me plaît !
EC- Le mot de la fin ?
Comme on dit chez les botanistes : Rien ne serre de courir, telle est la racine de suc-cès.
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